Publié dans Société

Hausse des frais de transport - Pas à l’ordre du jour, selon le vice-président de l’UCTU

Publié le jeudi, 04 janvier 2024

Une mésentente entre les membres du bureau. Selon le vice-président de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU),  Rakotonirina Jean Louis Emille, il n’a pas signé l’ordre du jour concernant une hausse des frais de transport à 800 ariary pour les lignes exerçant dans la Commune urbaine d’Antananarivo. Hier, dans une interview téléphonique, il a annoncé ne pas avoir été au courant de cet ordre du jour. « C'est moi-même qui a convoqué cette assemblée générale et signé l’ordre du jour du 9 janvier prochain, mais je ne suis pas au courant de cette éventuelle hausse des frais », dixit-il. D’ailleurs, la hausse des frais de transport n’est pas encore dans son programme.

En effet, des nouvelles ont circulé sur une éventuelle hausse des frais de transport en commun à 800 ariary. Cette décision a été prise ultérieurement par quelques membres de l’UCTU. Une hausse qui figurera dans l'ordre du jour de la prochaine réunion de l’UCTU. La hausse des droits de visite et de réception technique au niveau de la Direction générale de la sécurité routière (DGSR), le prix des matériels nécessaires pour l'entretien périodique du véhicule, ainsi que l'inflation en général sont les principales raisons évoquées. « Si la hausse de la visite technique en est la cause, ce sera encore discutable », poursuit ce responsable au niveau de l’UCTU.

En rappel, la hausse des tarifs de la visite et de la réception technique a été suspendue l'année dernière, et ce à la suite d’une rencontre avec le premier magistrat de la ville et le ministère des Transports et de la Météorologie. Cependant, cette hausse est effective depuis le 1er janvier dernier dans tous les centres de visite technique. Ces nouveaux tarifs concernent tous les véhicules, sans exception.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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