Publié dans Société

Hausse des frais de transport - Pas à l’ordre du jour, selon le vice-président de l’UCTU

Publié le jeudi, 04 janvier 2024

Une mésentente entre les membres du bureau. Selon le vice-président de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU),  Rakotonirina Jean Louis Emille, il n’a pas signé l’ordre du jour concernant une hausse des frais de transport à 800 ariary pour les lignes exerçant dans la Commune urbaine d’Antananarivo. Hier, dans une interview téléphonique, il a annoncé ne pas avoir été au courant de cet ordre du jour. « C'est moi-même qui a convoqué cette assemblée générale et signé l’ordre du jour du 9 janvier prochain, mais je ne suis pas au courant de cette éventuelle hausse des frais », dixit-il. D’ailleurs, la hausse des frais de transport n’est pas encore dans son programme.

En effet, des nouvelles ont circulé sur une éventuelle hausse des frais de transport en commun à 800 ariary. Cette décision a été prise ultérieurement par quelques membres de l’UCTU. Une hausse qui figurera dans l'ordre du jour de la prochaine réunion de l’UCTU. La hausse des droits de visite et de réception technique au niveau de la Direction générale de la sécurité routière (DGSR), le prix des matériels nécessaires pour l'entretien périodique du véhicule, ainsi que l'inflation en général sont les principales raisons évoquées. « Si la hausse de la visite technique en est la cause, ce sera encore discutable », poursuit ce responsable au niveau de l’UCTU.

En rappel, la hausse des tarifs de la visite et de la réception technique a été suspendue l'année dernière, et ce à la suite d’une rencontre avec le premier magistrat de la ville et le ministère des Transports et de la Météorologie. Cependant, cette hausse est effective depuis le 1er janvier dernier dans tous les centres de visite technique. Ces nouveaux tarifs concernent tous les véhicules, sans exception.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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